Silk Road était un site illégal dédié à la vente de stupéfiants. On pouvait y trouver également des faux papiers, des médicaments et des contrefaçons. Le principe était celui d’une place de marché.
N’importe qui pouvait vendre ses produits sur le site. Silk Road intervenait comme tiers de confiance : les acheteurs y bloquaient leurs Bitcoins jusqu’à réception de leur commande. En cas de problème, les administrateurs résolvaient les litiges et choisissaient, ou non de rembourser l’une ou l’autre des parties.
Ce site a été saisi et fermé le 2 octobre 2013 par le FBI. Son fondateur présumé, Ross Ulbricht (sous le pseudonyme DPR ou Dread Pirate Roberts) a été découvert et arrêté. Depuis, de nombreuses autres places de marché ont vu le jour et Silk Road 2 a même fait son apparition en ligne avec, à sa tête, un autre fondateur se faisant appeler aussi DPR.
L’histoire du Bitcoin ne peut être résumée à l’aventure Silk Road. Néanmoins, on ne peut pas parler de la monnaie électronique sans évoquer cette place de marché tant elle doit sa propre existence à celle du Bitcoin. Selon le FBI, ce sont plus de 9 millions de Bitcoins qui ont transité entre acheteurs et vendeurs de stupéfiants par la plateforme illégale pour un total d’environ 1,2 milliard de dollars.
Il est vrai que le Bitcoin permet de transférer de l’argent anonymement à un fournisseur. En cela, il représente un outil intéressant pour acheter ou vendre des substances ou produits interdits. Mais même si l’émergence de Silk Road est à mettre au crédit de l’invention du Bitcoin, une étude a révélé que seules 0,5% de toutes les transactions de l’ensemble du réseau étaient liées à un achat de stupéfiants.
Pour accéder à Silk Road (nouvelle version) ou à une autre place de marché illégale, il est nécessaire d’utiliser le logiciel Tor.