La vente en viager est concrètement réservée aux seniors. Elle permet au vendeur de se constituer une source de revenus jusqu’à la fin de sa vie. Le vendeur qui se réserve un droit d’usage et habitation peut continuer à occuper les lieux jusqu’à son décès. Acheter en viager est une opération à long terme qui permet à l’acquéreur d’investir avec un capital modeste.

La vente en viager immobilier connaît un regain d’intérêt aujourd’hui face aux grosses incertitudes qui planent sur l’avenir des retraites et sur le financement de la dépendance notamment.
- Le viager est un régime qui existe depuis 200 ans dans le Code civil, mais souvent mal connu. Il souffre d’une image négative et caricaturale liée au fait qu’il revient à faire un pari sur la mort d’autrui.
- Pour l’heure, le viager occupe un segment de marché très étroit que se partagent une poignée de professionnels spécialisés.
- Dans une vente en viager, le vendeur, ou « crédirentier », cède un bien à un acheteur, ou « débirentier », moyennant le paiement d’une rente pendant le restant de ses jours.
- Il n’existe pas de condition d’âge pour mettre en vente un bien en viager. Toutefois, compte tenu du mode de calcul de la rente (lié en partie à l’espérance de vie du vendeur), ce type de transaction ne concerne que des vendeurs âgés.
- Ce type de vente est avantageux pour le vendeur puisqu’il lui permet de s’assurer jusqu’à la fin de ses jours un revenu régulier, un complément de retraite le plus souvent. L’acheteur peut également y trouver un intérêt pour acquérir un bien immobilier avec une mise de départ réduite.
- On distingue essentiellement deux types de viagers.
- Le viager occupé permet au vendeur d’occuper les lieux jusqu’à la fin de sa vie. Dans un viager libre, l’acquéreur peut disposer du bien immédiatement. De nombreuses variantes existent.
- Toutefois, mieux vaut se renseigner auprès de professionnels.