En pratique : pour connaître la liste quasi exhaustive des réparations relevant du locataire, reportez-vous au journal officiel du 30 août 1987 qui publie le décret du 26 août 1987. Si votre locataire refuse de prendre à sa charge des dépenses qui lui incombent, adressez-lui ce courrier en LRAR pour lui rappeler ses obligations.
Lettre type
Monsieur,
Comme je vous l’ai déjà signalé, toutes les réparations ne doivent pas être mises à la charge du propriétaire.
Seules incombent au bailleur :
Les grosses réparations, notamment la remise en état de la couverture par suite de fuites dans le toit, des murs, des poutres…, ce qu’on appelle le clos et le couvert.
Les réparations qui concernent le bon fonctionnement des éléments d’équipement (chauffage, chauffe-eau…).
Les dépenses se rattachant à l’entretien normal des locaux loués, nécessitées, par exemple, par les fenêtres, portes, volets…
Les réparations imputables à l’usure, résultant d’un usage normal et prolongé du logement loué (réfection des parquets, peintures, remplacement d’une chaudière ou d’un chauffe-eau…), si on ne peut pas reprocher une aggravation de leur état au locataire.
Les réparations occasionnées par la force majeure : le bailleur doit réparer les dommages causés par une inondation, un incendie, une tempête…
En conséquence, je refuse catégoriquement de vous rembourser les réparations de plomberie que vous avez dû effectuer pour déboucher vos canalisations. Ce petit entretien courant est toujours à la charge du locataire.
Veuillez accepter, Monsieur, mes respectueuses salutations.