- Reprise du bien loué par le bailleur (propriétaire) au profit du conjoint, du concubin notoire (depuis au moins un an), des ascendants (parents) ou des descendants (enfants) du bailleur ou de ceux de son conjoint ou de son concubin notoire
- Vente du bien loué
- Faute manifeste du locataire : défaut d’assurance habitation, non-paiement répété du loyer ou des charges, dégradation du bien, trouble du voisinage, non-respect du règlement de copropriété…
Sous peine de nullité, le congé doit mentionner le motif invoqué et dans le cas d’une reprise préciser le nom et l’adresse du bénéficiaire de la reprise.
En pratique : si le propriétaire n’indique pas dans son courrier un motif valable de non-renouvellement de votre bail, adressez-lui en LRAR le courrier ci-dessous en lui rappelant les termes de la loi. Attendez le dernier moment pour lui envoyer ce courrier en lui répondant que son congé n’est pas motivé et donc nul. Ainsi, il n’aura pas le temps de régulariser la procédure avant l’échéance de votre bail. Vous pouvez aussi préciser qu’en cas de reprise frauduleuse ou si le motif qu’il invoque n’est pas réel et sérieux, vous demanderez des dommages-intérêts auprès du tribunal compétent.
Lettre type
Monsieur,
Vous m’avez informé par courrier recommandé du __________ que vous ne souhaitiez pas renouveler mon bail qui expire le __________ pour le bien que vous me louez.
Votre congé ne respecte pas les dispositions de la loi du 6 juillet 1989 (article 15-1), car il ne précise pas de motifs sérieux le justifiant. Il est par conséquent frappé de nullité.
Je vous informe donc que je ne donnerai pas suite à votre congé, car celui-ci n’étant pas motivé, je le considère comme nul et non avenu.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.